La vie d’une étudiante ( acte 1)

28 juillet 2015

La vie d’une étudiante ( acte 1)

De toutes mes expériences de vie, je n’aurais jamais pu imaginer que j’en arriverais à vivre en cité universitaire. Tout ce que l’on peut croire ou penser des cités se révèle parfois vrai, mais la vraie question est de savoir : que se passe-t-il réellement dans ces cités ?

La vie d’une étudiante commence dès son entrée à l’université. On ne s’imagine pas tout de suite que les réalités sont autres que celles du lycée. A l’université, on fait de nouvelles rencontres, on se fait des amis pour la vie et aussi des ennemis. Ma première année universitaire a été pénible, mais j’ai su relever le défi. Cette année encore, la pression monte. Je dois doublement travailler, car j’ai une chambre à conserver. Je dois m’assumer socialement. Ma chambre se trouve au 2e étage du bâtiment S. Du haut de ma chambre, on assiste à toutes les scènes possibles : disputes entre amoureux, discussion rythmée entre amis, des personnes assises à la fontaine regardant les passants, et le plus important, les voitures qui se garent.

ma vie à moi, commence par là
La vie d’une étudiante

Il est désolant de voir des pères de famille qui passent leur nuit avec de jeunes étudiantes pendant que leur femme et leurs enfants les attendent à la maison. Le comble, c’est de les voir garer leur voiture à des heures tardives. Le campus est-il un lieu de savoir, ou un lieu de prostitution ?

Ma voisine de chambre, du nom de Bénédicte, est inscrite en fac d’espagnol, en licence 3. Nos différences d’ethnies n’ont en rien troublé notre quotidien, mais une série d’événements insolites viendra bouleverser notre paisible quotidien. Au bâtiment S, il y a un phénomène que personne ne saurait ignorer : qui a branché son réchaud ?

Cette phrase qui maintenant fait partie de notre quotidien ne laisse personne indifférent. Pour pouvoir utiliser son réchaud, il faudrait s’assurer que personne n’ait branché un réchaud ; une situation pénible, mais qui à force est devenue une seconde nature. Les jalousies entre filles favorisées par les portables dernière génération enveniment le quotidien du bâtiment. Les rapports entre voisines en ont pris un coup. Plus de communication, chacune pour soi, Dieu pour toutes ! Avec l’insécurité grandissante, l’on assista le 16 juillet 2015, alors que nous profitions d’une belle soirée, à campus en folie (1). Campus en folie est l’appellation que je donnai à cette prise de bec entre étudiants membre de l’AGEECI et la police. Une situation que seuls les témoins de la scène pourraient relater sans embûches. Quelle génération sommes-nous ? Je me le demande encore, mais pour connaître la suite de l’histoire, rendez-vous pour un autre acte de  » La vie d’une étudiante « .

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Commentaires

yaya zakaria
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Je adorer votre article!je vient d'optenir mon bac et je me prepare pour l'universite,je vous remercie de votre article qui me donne de notion a propos de l'universite!

Massytey
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merci à vous de me lire! c est agréable!
cordialement!

Benjamin Yobouet
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C'est vraiment pénible à la vie en cité. Mais, il faut s'accrocher. Vivement l'acte 2 :D

Massytey
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très bientôt!