Massytey

BE DIFFERENT, BE UNIQUE!

BE DIFFERENT, BE UNIQUE, écrit par MASSY  TEY

«Il faut que chacun soit bien ce qu’il doit être, et que l’harmonie naisse des différences.» Emile-Auguste Chartier, dit Alain, Dans Les propos sur l’éducation (1932)

C’est avec cette citation du célèbre auteur Alain que je décide de commencer mon introduction.

Je ne pensais pas un jour écrire un tel article car ma connaissance du sujet était bien limitée. Mais il y a un début à tout, et mes débuts commencent maintenant .
J’adore écrire des histoires, faire rêver plus d’un et je crois que l’une de mes qualités, c’est de pouvoir captiver les lecteurs par mes écrits. Alors aujourd’hui j’ai décidé d’écrire quelque chose de différent comme l’indique le titre de mon article Be different, Be unique!

Beaucoup d’entre nous ignorent que la notion de différence résulte non pas de nos propres volontés mais parfois d’éléments naturels.
C’est ainsi qu’au cours d’une de mes escapades sur le net, je découvris un terme qui jusque-là m’était étranger et qui était associé à une figure publique très célèbre : ce terme que dis-je cette maladie est connue sous le nom de “Vitiligo”; et cette figure célèbre dans le monde du mannequinat n’est nul autre que Chantelle Young, alias Winnie Harlow.

Accepter sa différence, c'est accepter de vivre et de Dire Non aux préjugés
Be different, Be unique

Winnie HARLOW, de son vrai nom Chantelle Brown YOUNG, née le 27 juillet 1994 à Toronto, est un mannequin de nationalité canadienne.
Ses parents sont d’origine jamaïcaine. Son père Windsor YOUNG possède une maison à Atlanta aux États-Unis, et sa mère Lisa BROWN est coiffeuse. Repérée par Le top Tyra Banks, elle s’est fait connaître en participant à l’émission America’s Next Top Model USA en 2014 à l’âge de 19 ans. Elle a aussi joué dans le vidéoclip Guts Over Fear de Eminem, une chanson qu’il chante en duo avec la chanteuse Sia, où Harlow interprète à l’écran la célèbre chanteuse blonde. Depuis, la jeune Harlow a prêté son image en tant que modèle pour de grandes marques comme Desigual,Swarovski, Diesel et plus récemment pour Volkswagen. Elle sera l’une des mannequins de Victoria’s Secret Fashion Show 2018.
Winnie Harlow est atteinte depuis l’âge de 4 ans de Vitiligo, une dépigmentation de la peau qui touche 1 à 2% de la population.
Lorsqu’elle était à l’école, les autres enfants pensaient que sa maladie était contagieuse. On la surnommait entre autres “ zèbre”, ou encore “vache”.
Elle était très souvent victime de préjugés à cause de sa différence et à même penser à se suicider, jusqu’à ce qu’elle réalise que sa différence la rendait plus unique.
« Comme je ne voulais pas craquer, j’ai dû assumer», explique-t-elle aujourd’hui. Pour elle, « les gens ont peur d’être différents, alors qu’on est tous différents.»
Elle dira avec beaucoup de foi lors d’une conférence pour le site Ted Teen: «Mon histoire est peinte sur mon corps (…) nous ne sommes pas différents. Certains ont la peau blanche, d’autres ont la peau noire, moi j’ai les deux.»
À ces mots, il paraît évident qu’être différent ne doit pas nous éloigner mais plutôt nous unir. Être différent doit constituer notre force, une atypie qui doit nous rendre fiers de nous-mêmes.
Être noir ou blanc ou même parfois métisse, ou encore atteint de Vitiligo, ne doit pas nous empêcher d’atteindre nos objectifs ; bien au contraire, il nous faut braver les dangers, surmonter les préjugés car ils existeront toujours, et tant que nous vivrons se sera ainsi.
Winnie Harlow nous le montre bien, être différent, c’est être unique ! La seule chose qu’il nous reste à faire, c’est d’y croire et de ne pas craquer.
Alors avant de te précipiter dans le gouffre, danse avec la Vie !
Avant d’abandonner, souviens-toi de cette jeune Femme, qui toute sa vie a dû combattre les discriminations et qui aujourd’hui est célèbre grâce à sa différence!  Pour être soi, il faut oser se mettre au défis !

Be different, Be unique,
Be just a Word,
Be just a Sign
Be more a Smile,
Be just You !
Different and Unique !

Célébrer la différence , c’est célébrer la Vie et surtout savoir apprécier chaque instant de bonheur qui nous est offert!” Massy TEY

BE DIFFERENT, BE UNIQUE, écrit par Massy  Tey, 25. Novembre 2018

 

 

BON À SAVOIR:
Le vitiligo est une affection de la peau caractérisée par l’apparition de taches blanches sur les pieds, les mains, le visage, les lèvres ou toute autre partie du corps. Ces taches sont causées par une « dépigmentation », qui peut être plus ou moins importante, et les taches blanches, de tailles variables. Dans certains cas, les poils ou les cheveux qui poussent à l’intérieur des zones dépigmentées sont également blancs. Le vitiligo n’est ni contagieux, ni douloureux, mais il peut entraîner une détresse psychologique importante.
Le vitiligo est une maladie dont les symptômes sont surtout gênants sur le plan esthétique, les taches n’étant pas douloureuses ni directement dangereuses pour la santé. Par conséquent, le vitiligo est souvent « minimisé » et est encore insuffisamment pris en charge par les médecins. Or, il s’agit d’une maladie qui a un impact très négatif sur la qualité de vie des personnes atteintes. Les personnes ayant une peau foncée en souffrent tout particulièrement . Le vitiligo touche environ 1 à 2 % de la population. Il apparaît généralement vers l’âge de 10 ans à 30 ans (la moitié des personnes atteintes le sont avant 20 ans). Le vitiligo est donc assez rare chez les enfants. Il touche aussi bien les hommes que les femmes, et survient partout dans le monde, sur tous les types de peau.

Il existe plusieurs types de vitiligo:
•le vitiligo segmentaire, localisé sur un seul côté du corps, par exemple sur une partie du visage, du haut du corps, d’une jambe ou d’un bras. Cette forme de vitiligo apparaît plus souvent chez les enfants ou les adolescents;
•le vitiligo généralisé qui se présente sous forme de taches souvent plus ou moins symétriques, touchant les deux côtés du corps, en particulier des zones de friction ou de pression répétées;
•le vitiligo universalis, plus rare, qui s’étend rapidement et peut toucher presque la totalité du corps.
Les causes du vitiligo ne sont pas bien connues. On sait toutefois que l’apparition des taches blanches est due à la destruction des mélanocytes, ces cellules de la peau qui produisent la mélanine. Une fois les mélanocytes détruits, la peau devient totalement blanche.

Le vitiligo est donc une maladie à ne pas négligée, même si elle ne s’avère pas dangereuse pour la santé physique, elle n’en demeure pas moins dangereuse pour la santé mentale

#lucie.mondonlog.org

 

 


Pardonnez Moi mon Père car j’ai péché

C'est l'histoire d'une jeune fille éprise d'amour pour un jeune prêtre
Pardonnez Moi mon Père car j’ai péché, écrit par Massytey

 

Assily se faufila discrètement dans la voiture de son cher amant, et referma la portière délicatement.
Elle fut très fort surprise de l’allure de Père Arsène. Il était très élégant dans son polo près du corps, et son jeans très vintage, lui donnait fière allure !
Il était beau comme un coeur.
Jamais auparavant elle s’était retrouvée dans cette posture, de surcroît avec un homme de Dieu.
Elle avait eu beaucoup de prétendants, des hommes d’affaires, des ministres, de hauts cadres se battaient pour l’avoir mais rien n’égalait ce qu’elle vivait en ce moment.
Cap était mis sur une destination inconnue de Assily. La vieille ville regorgeait d’attractions particulières ! Ici la tradition et le modernisme étaient au centre des attentions culturelles .
Assily n’avait aucune envie de voir ces attractions .
Elle était juste impatiente de découvrir l’endroit où il l’emmenait.
Elle savait qu’elle courait un grand risque car ici tous le connaissaient, alors il fallait être discret.
Tout le long du trajet, il n’y eut aucune conversation… Il y avait tant de silence, un silence presque solennel et immortel.
Ils se jetaient des regards furtifs par moment et un petit sourire venait se poser dans le coin des lèvres… Ils n’avaient pas besoin de parler… Leurs coeurs parlaient déjà le même langage.
Autour d’eux il y avait pleins d’espaces plein air que Père Arsène se faisait le plaisir de dépasser.
Ils n’étaient plus qu’à quelques minutes de leur destination .
Une sorte de peur envahit notre belle Aly.
Il y avait à l’horizon un hamas d’ hôtels de grand luxe. Plus ils s’approchèrent, moins elle était rassurée. Son coeur se mit à battre rapidement.… Était-ce donc ça la surprise qu’il lui réservait tant ?
Elle ne tarderait pas à le découvrir…
 


Pardonnez moi mon Père car j’ai péché, Deuxième partie

DEUXIÈME PARTIE: LE RENDEZ-VOUS 

C'est l'histoire d'une jeune fille éprise d'amour pour un jeune prêtre

Assily posa les yeux sur la carte qu’elle tenait en main. Elle hésita un instant, puis la rangea discrètement dans sa commode. Elle n’avait pas besoin de l’appeler. Elle ne le devait pas. Cependant elle se décida à le revoir, qu’importe ce qu’il en coûterait.

 

Le regard attendrissant de Père Arsène lui était comme un signe.

Il avait tout pour plaire: sa taille, ses grands yeux marrons, ses lèvres, surtout elles !

Elles étaient une invitation à l’amour.

Il ne manqua plus qu’il lui tende les lèvres et elle en serait très comblée. 

Toutes ces relations amoureuses avaient eu une belle couleur, mais jamais auparavant elle ne s’était sentie autant envahie et submergée par un tel sentiment !

L’amour régnait en maître dans son coeur. Un seul regard eut suffit, une seule parole, un seul geste.

Elle comptait bien saisir l’occasion et profiter de ce que la vie lui donnait.

Le lendemain matin, elle décida de passer la journée avec sa tatie, qui était une grande adoratrice du Saint Sacrément.
Il y avait comme chaque jour , adoration matinale à la chapelle de l’église.
Assily trouva là un bon moyen de revoir son cher Arsène.
Tout le long de la prière, elle s’efforçait d’être concentrée mais rien n’y faisait.
Son esprit ne s’étonnait plus de rien.
Il voulait être connecté à celui de Arsène, et c’était indéniable.
Pendant un court instant, elle l’aperçut, puis sortit le rejoindre. Il était accompagné par une jeune dame, qui  sembla très proche de lui.
Elle sentit monter en elle une vague d’amertume.
Il ne pouvait pas lui faire ça ? Non ! Pas lui ! Elle s’approcha délicatement pour ne rien gêner à leur causerie. À peine arriva t-elle  à son niveau qu’il s’exclama d’une voix forte !

– La voilà notre belle Aly ! C’est toujours un plaisir de te revoir ! Tu es venue avec ta tante je suppose !?
Aly ne savait que répondre. Elle était si agréablement émue. Il ne l’avait pas oublié !
– Oui mon Père. Je suis avec elle. Et je vous ai vu passer alors j’ai décidé de vous faire un petit coucou. Mais je crois que je vais repasser plus tard.
– Non, voyons ! Tu ne déranges pas ! Et nous avions fini. Madame Rose était sur le point de s’en aller. Alors tu viens ? Nous allons échanger un moment dans mon bureau.
Encore une fois elle s’y précipita sans aucune hésitation.

Elle était si ravie d’échanger avec lui et surtout cette voix si particulière ne la laissait pas indifférente.
Tout le long de la conversation, elle se sentit apaisée et comprise, ce n’était certes pas la première fois qu’elle éprouvait ce sentiment d’amour, mais il n’avait pas les mêmes colorations.
Celui-ci était divin, presqu’irrationnel.

Il était la somme de toutes les interjections humaines, une sorte de dialectique qu’on ne peut résoudre.
Elle savait bien qu’elle mettait les pieds dans quelque chose d’extrêmement sensible… Et pourtant l’amour dominait toutes les conventions humaines…

Le soir même, ils s’étaient donnés rendez vous non loin de la paroisse.
Elle avait envie de prendre un peu l’air et de voir la vie à Atioula.

Vêtue de la manière la plus simple du monde, un jeans et un haut court d’où l’on entrevoyait à peine le bout du nombril, elle ne se fit pas prier lorsque la voiture claxonna pour la deuxième fois. C’était le signal pour ne pas éveiller les soupçons…

Affaire à suivre…

 

 


Rondement belle ! Aliman Doumbia, une ronde se dévoile…

Rondement belle ! Aliman Doumbia une ronde se dévoile… 

Je m’appelle Aliman Doumbia, je suis ivoirienne et j’ai 23 ans.
Je travaille en tant que conseillère client dans une société de la place.
Je suis issue d’une famille musulmane très croyante.
J’ai deux frères et une soeur, mon plus jeune frère nous a quitté il y a quelques années.
Ce fut un coup très dur à supporter pour toute notre famille, en particulier pour ma mère qui venait là de perdre son plus jeune enfant.

J’ai décidé de me présenter et de faire ce petit récit à propos de moi même pour lever le voile sur certains préjugés.

Je souhaite évoquer les préjugés de genres, en particulier les préjugés liés à l’apparence physique et au corps.
Beaucoup de personnes souffrent de leur apparence, ils sont atteins par des remarques à propos de leur physique.
J’ai eu moi-même à en souffrir. Cet aspect de moi, cette partie de ma vie, a toujours été sujet à critique.

Lorsque j’étais petite je n’avais pas l’impression d’être différente car à cet âge on n’a pas la notion de différence.
Mais au fur et à mesure que je grandissais, je sentais une sorte de tension très nette autour de moi.

Je me sentais mal dans ma peau, complexée.

Je voyais bien que j’étais différente des autres, car j’étais en chair, voire en surpoids. Cela était difficile à vivre, j’avais du mal à me l’avouer.
Je crois que ma timidité y était pour quelque chose.  J’avais développé un tel complexe que je me minimisais au plus haut point.

Pourtant, malgré ce complexe, j’arrivais à me faire quand même des amis.
Je m’imposais, grâce à ma forte personnalité et grâce à mon fort caractère.
Pendant des années j’ai essayé une panoplie de programmes amincissants. En vain !
J’aurais tellement voulu vivre normalement, comme toutes les jeunes filles de mon âge…

Mais un beau jour j’ai dit « stop! ». J’étais si fatiguée… Je ne voulais plus me renfermer juste parce que j’étais en surpoids.
J’avais 18 ans. J’ai décidé de m’assumer telle que j’étais. Assumer ce qui faisait de moi une femme, africaine et ronde.
Je dois dire que ce fut une période assez faste !

Assumer ma différence et ma particularité.

Assumer que j’étais ronde alors que je n’avais pas décidé d’être ronde. Il fallait aller au delà des préjugés.
Jusqu’à mes 18 ans, j’avais essayé de vivre dans la peau d’une autre. Vivre la vie d’une autre, parce que je ne m’assumais pas.
Mais aujourd’hui j’ai compris qu’être différente et l’accepter fait de moi quelqu’un de meilleur.
Je n’avais pas à essayer de plaire à qui que ce soit, je devais d’abord me plaire à moi même, me sentir importante à mes yeux. Et aussi être soutenue par mes proches.

Aujourd’hui, en Côte  d’Ivoire, les femmes rondes sont l’essence de la beauté africaine.
On arrive plus facilement à s’imposer en tant que femme de valeur lorsque l’on s’accepte telle qu’on est. Rondes et belles !
Cette assurance fait que que certains (hommes et femmes confondus) sont fascinés par nos formes généreuses.
Aujourd’hui plus que jamais, ma philosophie c’est : assumer et prendre la vie du bon côté.

Je ne pourrais jamais changer le monde. Il y aura toujours une part d’injustice et des choses négatives…
Mais à mon niveau, ce que je peux faire c’est exister. Montrer qu’il est possible de vivre au delà des préjugés.
Chaque personne à le droit d’être heureuse, et moi je dois donc exister pleinement. Après tout nous le méritons tous, moi autant que les autres !
Le conseil que je peux donner à mes Soeurs Rondes c’est de s’assumer. De voir leur beauté, de se valoriser telles qu’elles sont, d’oublier les complexes qui nous gâchent la vie.
L’essentiel c’est d’être en bonne santé et d’être heureuse ! (Et quand on est heureuse on est naturellement plus belle !)

« Vivre pleinement sa vie, sans aucun complexe »

Soyons des femmes # zéro complexe, car nous le valons bien !

Rondement belle !

Moi, Aliman Doumbia une ronde qui se dévoile…

 

Écrit par Massy Tey.


Pardonnez Moi mon Père car j’ai péché


Pardonnez moi mon Père car j’ai péché : Inspiré d’une histoire vraie..

C'est l'histoire d'une jeune fille éprise d'amour pour un jeune prêtre

Avais-je le droit ? Ce droit qu’on me refusait tant ? Je l’aimais. C’était certes absurde de devoir le dire, car il ne méritait pas que je souffre autant pour lui. Un amour interdit était-ce là le prix à payer pour avoir refusé toutes ces propositions de mariage ?

Tant de choses  planaient autour de Assily .

D’un côté il y avait sa raison, cette société qui lui interdisait de lui être fidèle et entière, de ne point le contrarier et l’aimer à la mesure des battements de son coeur ; cette raison invraisemblable qui la raisonnait en vain.
Et pourtant d’un autre côté, il y avait son coeur, celui qui la comprenait plus que tout, ce coeur qui l’avait conduit naïvement dans ses bras, et qui chaque fois lui rappelait combien il était bon d’aimer.

Cette lutte incessante en elle, la laissait perplexe. Que fallait-il faire ? Elle ne le savait plus. Elle laissait juste le temps décider pour elle ; on dit qu’il est très bon conseiller, alors elle ne devait qu’attendre, juste ça…

La première fois qu’elle vit Arsène, elle comprit que cet amour serait impossible.

Assise sur le troisième banc de la rangée de gauche, elle le regardait avec fascination, faire son homélie. C’était un lundi soir. Il célébrait la messe ce jour là. Jamais auparavant elle ne l’avait vu. Sa voix si douce, la berçait déjà.

Elle fut tout de suite sous le charme de cette musicalité dont lui seul avait le secret.

Tout le long de la messe, elle était attentive à ses moindres gestes, il était si délicat, et frêle.
Tout était douceur en lui.

Elle se dit en elle-même: “Le diable est un menteur !„ Elle n’avait pas ce droit là, non ! Impossible qu’elle s’y attache.

Alors elle continua sa messe comme si de rien n’était.

La messe finie, elle se rendit à la grotte  pour prier.Tatie Lisa comme elle avait coutume de l’appeler,  le lui présenta.

– Je suis père Arsène avait-il dit, de cette même musicalité . Elle en  était toute troublée, mais réussit à contenir son émotion.

– Je suis Assily. Mais mes amis m’appellent Aly. Dit-elle de façon évasive.

– Très joli prénom  qui sort vraiment de l’ordinaire ! C’est l’un des plus beaux d’ailleurs que j’ai jamais entendu ! Loin de vouloir te flatter ! Assily ne répondit rien. Elle était toute émerveillée et surprise. Pourquoi cela lui arrivait-il ?

À la suite de cela,Père Arsène l’invita à prendre place dans son bureau, car sa tante devait encore faire des commissions pour les groupes de CEB.

Elle n’hésita pas un instant comme si elle attendait qu’il l’y invite.

À peine assise, qu’il  reprit de plus bel !

-Alors parles moi de toi.? Tu sais, nous sommes une petite paroisse, et nous nous connaissons presque tous ici. Et je dois dire que c’est la première fois que je te vois, et je suis très agréablement surpris !
– Et pourquoi donc mon père ?
Il lui sourit, puis répondit.

– Tout simplement parce qu’ autant de beauté ne se perd pas en route, on finit toujours par le remarquer. Et toi, tu es vraiment très belle. Ce n’est certainement pas pour te flatter que je te dis cela, loin de là. Je dis juste ce que je vois. Alors ma petite Aly, parles moi de toi !

– C’est vraiment gentil de votre part ! Je n’ai pas grand chose à dire. Je suis nouvelle ici, et je vis chez ma tatie. C’est la première fois que je passe  les vacances chez elle, et je dois dire que  j’aime cette ville ! Je suis étudiante en Master de droit. Je veux être plus tard avocate en droit familial et venir en aide aux femmes battues et victimes de violences de tout genre. A part ça, il n’y a rien d’autre  à savoir.

– Waouh ! Tu m’as l’air si sûre de toi  ! Époustouflant ! En plus d’être belle,tu es très  intelligente !

Ces paroles de Père Arsène sonnaient encore dans sa tête, lorsque sa tatie lui annonça qu’il fallait rentrer. Elle était si triste et en même temps  heureuse de lui avoir parlé. Il était d’un tel charme ! D’une telle beauté ! D’un tel sourire ! Il était son idéal de mec, sauf qu’il était prêtre.

Jamais auparavant elle n’avait éprouvé pareille sensation pour quelqu’un. Et il fallait que ça tombe sur un prêtre. Confuse perdue, elle sombrait. Avant de partir il lui avait remis sa carte. Fallait-il l’appeler ? La question se posait…. Alors que fallait-il faire ?

Affaire à suivre…..

Écrit par MassyTey, Pardonnez moi mon Père car j’ai péché…