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et si je vous parlais d’amour acte2

 

et si je vous parlais d’amour

« J’ai toujours voulu trouver une définition à toute chose, même à l’amour ; j’en ai aimé, et j’en ai blessé, j’ai aussi aimé ceux qui m’ont blessé, mais aujourd’hui je crois savoir que je n’en aime qu’un : je peux enfin le dire, j’ai découvert le sens du je t’aime » Lucie Akouvi TT

Je pus réaliser au cours de ma vie que l’amour était ce qu’il y avait de plus merveilleux dans sa complexité à nous faire douter même quand tout semble se diriger vers le bonheur. Dans ma conception de vie, je crus pouvoir affirmer sans l’ombre d’un doute qu’aimer pouvait se définir, mais avais-je oublié que le sens d’aimer était de définir.

L’amour était ce que les yeux définissaient dans le style de l’autre, ce que la bouche définissait dans les baisers de l’autre, ce que le corps ne cessait de définir dans son contact réciproque avec celui de l’autre.

L’amour était alors par définition ce qui définissait l’autre, la recherche du soi dans l’être aimé, un apport quantitatif qui viendrait boucher toutes imperfections qu’on remarqua soit dit en passant en soi.

Je compris alors que vouloir trouver une définition complète à l’amour serait réaliser l’impossible, car l’amour en tant que mythe , est quelque chose de possible mais d’imperceptible.

L’amour est ce don que chacun possède, et qui peut lui échapper au fur et à mesure qu’il grandit. C’est la possibilité de se révéler aux autres tel qu’on est, en mettant à nu nos imperfections et en nous faisant accepter.

L’amour c’est l’attraction qui nous attire vers l’autre sans vraiment savoir pourquoi ; c’est cette sensation inexplicable, qui vous retient dans votre élan, et qui à cette capacité de vous pousser à faire l’impossible.

L’amour, c’est ce sentiment d’imperfection qui vous ramène à votre état d’être imparfait ; c’est cette perfection qui vous rappelle que rien n’est vraiment présent, que tout est continuel, et que tout est éphémère. C’est ce sentiment qui vous fait détester en l’autre vos propres imperfections, qui vous fait être le prédateur de l’être tant aimé. Il est ce monstre que chacun abhorre en lui, et qui le rend insensible à toutes les sensibilités du monde.

L’amour c’est cette blessure qui ne cicatrise pas, qui vous laisse du dégoût et qui à cette faculté de s’effacer dans la projection vers un autre être aimé. C’est ce rire qui vous rend pâle, ce visage qui vous fait rougir ; c’est ce sentiment d’application, d’attention, de soin, d’attachement qui vous faire réaliser la grande erreur de solitude.

L’amour, est cette erreur qu’on commet lorsqu’on s’offre au premier venu, c’est ce sentiment de regret de n’avoir pas pu le retenir cette nuit là. C’est cette sensation incontrôlable qui surgit de nulle part et qui fait de vous des aveugles intellectuels.

C’est cette sensation au cœur, cette pression qui vous anime, ces battements qui vous font perdre la tête, cette envie de rien et de tout, d’amertume et de vie, de tendresse et de rejet ; de douleur et de bonheur.

L’amour c’est ce silence qui vous parle, quand tout s’éteint ; c’est cette sensation d’impuissance, de petitesse qui vous anime devant tant d’animosité.

L’amour, c’est ce contact charnel, cette connexion connective, déconnectée de toute réalité terrestre, de toute perception naturelle, qui subsiste le soir des noces, à l’heure des rendez-vous incontrôlables,

A l’heure des gémissements sourds, il est cette clameur qui retentit dans la nuit. Il est un lien éternel, une caresse vivante. Il est ce frémissement semblable à celui de la feuille ; il est ce doute certain né d’une certitude incertaine. l’amour c’est de posséder ce petit rien et d’en faire quelque chose de grand.

Il est le poids de la vie même, l’essence même du mariage ; il est la proximité qui fait exister un couple, il est ce lien qui engendre le fruit tant attendu.

L’amour est ce don que Dieu met en nous et qui évolue selon ce que nous vivons dans la vie.

Vouloir trouver une définition à l’amour, signifierait que l’homme même ne soit pas à mesure de révéler sa propre nature. Car la première définition de l’amour, c’est l’homme et c’est ce qui fait la grandeur de l’amour.

La plus grande valeur de l’amour, c’est d’être plus petit que tout ; car l’amour est ce que notre esprit conçoit, mais qui se révèle dans chaque définition de l’autre. Aimer, c’est être homme…

Lucie Akouvi Tetey, Et si je vous parlais d’amour, acte ii

11/02/16

 

 


CARPEDIEM

Carpe diem (quam minimum credula postero) « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain »,DAS LEBEN IST SEHR KURZ. DAS LEBEN IST UNSER. CARPEDIEM!

Profiter de l’instant présent, et laisser à demain le soin de  se construire.

« Carpe diem », n’est pas seulement une expression, mais comme le diraient les Allemands, « Carpe diem ist meine Heimat ». C’est un état d’esprit qui nous oblige à prendre la vie du bon côté. J’ai choisi cette expression, avant tout pour montrer que les mots ont un sens particulier, ils sont révélateurs d’une certaine trame, ils nous communiquent le bon sens. Mais je l’ai aussi choisie car le bonheur est, en soi, une valeur que chacun entretien au cours de sa vie, une valeur qui semble éteinte quand surviennent les problèmes, mais qui s’agite telle une vague, quand la tempête a fait son chemin.

« Carpe diem » ! Cette parole s’adresse à toi, à moi, à nous, une parole de vie, d’amour, et de compréhension. « Etwas zu recherchieren, und Etwas zu geben » : apprécier le bonheur, tel qu’il nous vient, et profiter du mieux de ce qu’on a. Croire en ses chances , en ses capacités, et pouvoir crier, haut et fort, qu’on se sent soi.

« Carpe diem », c’est aussi dire non, à tous ce qui nous accablent, aux blessures d’un soir, à la détresse, au stress, à toute cette clameur d’incertitude qui rend notre quotidien monotone. C’est se dire que c’est possible, de se réaliser, une fois pour toute, être à même de voir le monde tel qu’il est et d’accepter sa différence.

Trop de conceptions nous ensevelissent dans des pensées faite de négation. Qui est à même de résister ? Je dis « Carpe diem », à tous ceux qui semblent accablés par le désespoir, par l’incertitude, par les vices et qui pensent à tout laisser tomber, pour demeurer dans les meurtrissures de la vie.

« Carpe diem » pour toutes ces fois où vous avez douté de vos compétences. La vie vaut la peine d’être vécue. Un seul souffle peut l’éteindre, alors profitons-en pour ne pas nourrir des regrets à 40 ans !

                                                                   CARPE DIEM !


NOËL, fête de tous!

    Dans l’esprit de Noël                         

Lorsqu’on foule de plein pieds ce beau de Décembre, tout en moi s’anime, telles des lumières qui ne s’éteignent jamais. Lorsque mes yeux s’ouvrirent en ce premier décembre, je dis waouh !!!!!!!!!!! Encore un mois de bonheur, un mois que nul ne pourrait corrompre par ses impressions malsaines, que personne ne saurait contester, car décembre est avant tout le mois de ma naissance ! Et ça, c’est mémorable.

Ce que j’aime par-dessus tout dans ce mois, c’est cette communion qui existe entre chaque jour, chaque jour étant lié, de façon exceptionnel, conférant à ce mois son caractère Sacré. Ce que j’aime dans ce mois, c’est Noël !

Noël est la fête de tout le monde. Même les moins croyants y trouvent leur compte, et les plus croyants, la satisfaction de leurs désirs. Noël réunie des familles entières ; il infuse, inculque à tous les enfants l’amour, la paix, et surtout, le sens partage. 

Noël nous permet de rester en parfaite harmonie avec Dieu, et de vivre en parfaite harmonie avec les autres. Il nous entrouvre à être à l’image du Père, et nous prépare à entrer dans une nouvelle année faite de joie et d’allégresse. Ce qu’il y a de perceptible ce jour de Noël, c’est de voir la joie, la joie sur le visage de s petits enfants, une joie qui vient de Dieu, et que personne ne saurait négliger.

NOËL nous invite ainsi à être Amour, Vie, et Bonheur ; il nous montre le chemin qu’il faut suivre pour ne pas se perdre. Être dans l’esprit de Noël, c’est être encré dans les valeurs humaines, c’est vouloir faire du bien, c’est vouloir être toujours heureux, et ne jamais arrêté de procurer de la joie à ceux qui n’en ont pas.

NOËL est la fête de tous, des riches, pauvres, grands ou petits. C’est la fête de ceux qui perdent le goût de la vie, qui oublient ceux que c’est que l’amour, ce pourquoi ils vivent, et ce pourquoi il est important d’être entouré de leurs proches et de sentir que l’amour qu’ils nous donnent est le plus beau.

NOËL ouvre le champ des possibilités, NOËL permet de redécouvrir le bonheur d’avoir une famille, la chaleur que le conjoint peut nous procurer, l’envie d’être toujours là pour ces enfants.

NOËL, c’est avant tout être avec ceux qu’on aime, et partager un moment magique dans l’esprit d’amour, de joie, de vie, autour d’un dîner, d’un chocolat chaud, autour d’un beau sapin, et avec tout l’amour que nos proches peuvent nous procurer !

J’aime Noël, j’aime être en famille, j’aime cette joie que je ressens, indescriptible, qui crible mon cœur d’amours indélébiles. Je ne rêve pas mieux, je n’en demande pas mieux ; NOËL m’apporte tout l’amour dont j’ai besoin, autour d’une belle famille que j’aime !

Souriez, soyez heureux, le bonheur ne s’attend point, il se vit !

Le bonheur que cette fête nous procure, ne laissez aucun désespoir l’éteindre en vous !

le bonheur n’attend que vous:!!!!!IMG_20151225_235554

 

  JOYEUX NOËL        


je dirais au monde que je pars

Poème : Je dirai au monde que je pars

 

c'est toujours difficle de partir, mais quand onfait ce choix, c'est qu'on a une bonne raison de le faire
je dirai au monde que je pars

   Je dirai au monde que je pars,

Je lui dirai de ne point me retenir

Que tout ça c’est bien fini,

Que mes larmes ne peuvent plus s’évader,

Que mes rires ne peuvent plus couler

 

   Je dirai au monde que je pars,

Loin des misères de ce monde

Je lui dirai que c’est insensé d’aimer,

Je lui dirai que je me sens blesser

Que mes rimes se sont envolées,

Que mes rires ne sont plus rythmés

Je dirai au monde de ne point insister,

Les choses de la vie ne sont point éternelles,

Je lui dirai comme dans un discours solennel,

Que mon cœur peine à aimer

 

Qu’il est trop tard pour le rattraper,

Qu’il est impossible de le sublimer,

Qu’il s’est éteint pour l’éternité,

Qu’il s’en est allé loin de cette vesprée

 

Je dirais au monde toutes mes peurs,

Toutes les peines que j’endure au quotidien

Je lui dirai que je fais des efforts pour être à la hauteur,

Que j’essaie d’être en apesanteur

Je lui dirai de ne pas croire en mes sourires,

De ne pas croire en ce visage de délicatesses

Je lui dirai de ne pas croire en moi,

Que mes espoirs, sont perdus, finis,

Je n’ai plus la force de lutter,

Je n’en peux plus de m’acharner

Chaque année, je ne fais qu’espérer,

Pour qu’un jour je sois couronner,

 

   Je dirai au monde que je pars,

Dans ce monde d’où l’on ne revient pas

Dans ce monde fait de merveilleuses lumières,

Dans ce monde que les poésies terrestres affectionnent tant

 

Je pars, pour de vrai,

Je pars pour ce monde que tout le monde ignore,

Fait de pensées et de pensants,

Un monde qui me définit parfaitement

Un monde, qui me convient réellement

Alors moi, aussi je commettrais sûrement cette erreur,

De ne pas rester près de tout ;

Mais je suis sûre d’une chose,

C’est que je partirais…

Pour de vrai !

Lucie Akouvi TETEY , je dirai au monde que je pars, 09/11/2015


Pris au piège

« J’ai toujours pensé que les autres possédaient des dons vraiment exceptionnels jusqu’au jour, où je réalisai que moi aussi j’en possédais. Quand je compris que j’étais un don, alors tout autour de moi s’illumina, et enfin j’assumais ma différence, car enfin de compte, le don c’est sacré » Lucie Akouvi Tetey 13/10/2015

 

c'est ça être pris au piège
c’est ça être pris au piège

Poème : Pris au piège

Quand les bruits des mitraillettes tentent d’assassiner ma quiétude,

Je songe déjà à un lendemain plein de certitude

Des nuits sombres, seul dans le noir,

Le cœur en larmes, plein de désespoir,

Je tente en vain d’écrire un poème,

Certes peut-être ma dernière bohême

Mon existence, s’existentialise

Tout mon être s’amenuise

Je sens comme un poids plus léger que le jour,

Je sens tout mon corps en prendre un coup

Désastre ultime !

Désastre désastreux,

Que de doutes n’envahissent mon âme,

Que de larmes ne rendent leurs armes

Dans mes nuits d’espoir, je chavire,

Maisavant de chavirer, je prends le navire

Vers des cieux inconnus, je vogue,

Seul dans tout l’océan, je vogue…

Que de peines me rendent avide,

Que de tristesse me rend le vide

La vie que le vide emporte,

Ma vie, celle que je transporte

Que de désespoir ne tourmente mon espoir,

Et enfin de compte, je suis pris au piège !

Pris au piège, dans un gouffre infernal,

Dans ce gouffre infernal,

Impénétrable,

Qu’assassine à coup de mitraillettes,

Mes années de triste solitude,

Qu’assassinent en vain mes années de solides tues

Pris au piège de n’avoir pas été,

De n’avoir pas été ce qu’en été,

Les touristes attendent de moi..

Pris au piège,

Pris au piège de ces années de douleur,

Ensanglantées de toute part,

De toute cette part d’horreur,

Que nous livre l’auteur inconnu de tous ces meurtres

Pris au piège,

Pris au piège dans un gouffre infernal,

Impénétrable,

Intarissable,

Insaisissable,

Impitoyable,

Que personne ne sait, mais meurtrier,

Que personne ne sait, mais guerrier,

Que personne n’ose affronter

Que personne ne voudrait surmonter

Et on utilise des figures de style pour le qualifier,

On en parle avec tant de simplicité,

On aimerait le tenir en vérité,

Et pouvoir en être héritier

Mais il nous tient en terreur,

Nous crible de malheur

Assiège nos bonheurs,

Et trouble nos heures

Pris au piège, dans ce piège infranchissable,

Que l’amour trouve impénétrable,

Que la vie trouve inchoisissable

Pris au piège, dans ce monde d’assassins

Qu’assassinent nos idées malsaines

Pris au piège dans nos propres figures de style,

Pris au piège dans nos propres figures de style…

LUCIE AKOUVI TETEY, PRIS AU PIÈGE, 13/10/2015