Massytey

La vie d’une étudiante le bâtiment S (Acte 2)

le bâtiment S
Le bâtiment S

Vous avez aimé l’acte 1 et bien aujourd’hui je vous livre l’acte 2 avec des éléments qui vous plairont fort bien. La vie d’une étudiante se poursuit ! Ce que vous voyez là c’est l’insigne du Bâtiment S avec tous ce qu’il y comme affiche; ce fameux bâtiment vous livre ses secrets.

La semaine dernière, nous avons été priés de rentrer à la maison : présence policière, lacrymogènes à volonté,  la panique était palpable même si pour nous cela n’avait rien de nouveau.
Cependant, le mystère demeure. L’année académique prochaine, le coût des inscriptions à l’université va tripler. Cette situation a le don d’énerver les syndicats étudiants… Tout est à notre désavantage; une lutte qui commence au moment où une autre n’est pas encore achevée, ça ne finit jamais.
Les cours à l’université ont pris un grand retard avec la grève des profs au mois d’avril. Malheureusement, ce mercredi 12 août les profs ont commencé une nouvelle grève ; comble de malheurs c’est nous les étudiants qui en faisons les frais. Où va notre système ? Il faut que quelque chose soit fait, avant que les choses n’empirent. Je pense moi, qu’il faut repenser le système éducatif pour qu’il soit plus performant.
En cité universitaire, les choses vont bon train. La vie au Bâtiment S se poursuit. Le bâtiment S est maintenant le Bât des anniversaires, chaque semaine de nouveaux potins : des mecs qui battent leurs copines, des pères de famille qui ne se cachent plus! Même la journée, ils sont là. Un exemple palpable. J’étais arrêté entrain de regarder le parking sur lequel donne ma chambre située au deuxième étage du bât S et que vois-je? Cette voiture.
Un père de famille venu en mission: c’est passionnant non?20150804_131559

Voir ce genre de choses pour nous, futurs parents c’est décevant… elles ne se cachent plus, tout est légalisé. Paraît-il qu’il y a un réseau de prostitution, mais qui se cache derrière tout ceci? Trop de choses sont faites mais personne n’ose en parler;

Citée universitaire ou pas pour des filles en quête de savoir, c’est compliqué.
Si vous habitez la citée universitaire de l’université de Cocody, et que vous ne connaissez pas Adingra, c’est que vous n’y êtes pas. Il y a sûrement quelque chose qui vous a échappé. Qui ne connaît pas le fameux slogan d’Adingra le Cabiniste du bât C: Le campus change avec Adingra!  il ne passe pas inaperçu. A côté de lui il y a les vendeurs d’attiékés, d’œufs, les réparateurs de réchauds, et même de chaussures. Je vous ai trouvé quelques affiches, voyez par vous même!

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Dans chaque bâtiment vous pourrez trouver un ou une vendeuse. Les médecins de cité sont là en cas de bobos, et aussi d’urgence. Les supermarchés sont disponibles pour les emplettes de toutes sortes. Il y a un supermarché tenu par des chinois. D’un bout à l’autre il y a aussi des restos! Tous les étudiants les connaissent; je ne pourrais pas parler de restos et omettre celui que tous ont surnommé Amphi R: le Rwanda,  ou encore le Mensa en allemand ;notre fameux resto universitaire réputé pour ses mets hors du commun, voire époustouflants : Pili-pili, Tombée de légumes, Atomoli froid, sauce graine, arachide, accompagnée de riz. Du Kabato à la sauce kôpè, et j’en passe. Si vous voyez un étudiant son sachet en main, ne vous y trompez pas, car il revient du resto; la preuve en image

un étudiant, un sachet bleu
un étudiant, un sachet bleu

Il faut payer 200 francs pour avoir accès à un plat au resto, mais la réalité encore y est. La nourriture est parfois de mauvaise qualité. Les étudiants mangent- ils à leur faim? Peut-être bien en quantité oui, mais la qualité non.

 

 

Le bâtiment S quant à lui a ses facettes. Les couloirs devenus lieu de dépôt d’ordures, les robinets qui coulent, les douches à partager à deux chambres, l’ambiance qui y règne sans oublier la fameuse buanderie.

La fameuse buanderie
La fameuse buanderie
c'est décevant de voir ca
c’est décevant de voir ça
douche commune du bâtiment S
douche commune du bâtiment S

 

 

 

 

 

 

 

Je ne pourrait oublier ce fameux code d’honneur des cambodgiens rédigé par les résidentes de
la chambre 35.

le code d'honneur du Cambo
le code d’honneur du Cambo

Le code d’honneur écrit ici, stipule clairement que les deux parties ne doivent admettre des cambo que pour des périodes bien déterminées ; si ces deux parties s’efforcent à respecter ce code, dans d’autres chambres c’est pas le cas. Ces situations tournent très vite au vinaigre. Les expressions comme « les Cambodgiennes ont pris le déçu » sont perceptibles ; elles se permettent tout et font comme si tout leur était permis ; c’est ça la réalité du campus.

J ai voulu parlé de la vie en cité parce que beaucoup ignorent ce qui s’y passe. Il y a les parents qui viennent pour y passer les vacances: petit- frère ou petite- sœur ayant obtenu un examen, grande sœur en congés, neveux ou nièces, le campus est devenu le site touristique le plus prisé des vacanciers. Quoi qu’il en soit, il y a toujours un aspect positif en tout. Pour moi c’est les études et je sais que loin de vouloir être de grands intellos, les études constituent la première raison pour un étudiant d’habiter en cité. Je sais une chose de ces quelques mois en cité, c’est qu’il ne faut jamais se détourner de ses objectifs car en voulant être comme M. Tout le monde, on finit par devenir Personne et sans identité personnelle pas de parfaite réalisation de soi. Et c’est l’erreur que commettent beaucoup d’étudiantes, qui à force de vouloir mener une vie de débauche, de luxe, finissent par perdre l’essentiel de leur vie….
A suivre…


La vie d’une étudiante ( acte 1)

De toutes mes expériences de vie, je n’aurais jamais pu imaginer que j’en arriverais à vivre en cité universitaire. Tout ce que l’on peut croire ou penser des cités se révèle parfois vrai, mais la vraie question est de savoir : que se passe-t-il réellement dans ces cités ?

La vie d’une étudiante commence dès son entrée à l’université. On ne s’imagine pas tout de suite que les réalités sont autres que celles du lycée. A l’université, on fait de nouvelles rencontres, on se fait des amis pour la vie et aussi des ennemis. Ma première année universitaire a été pénible, mais j’ai su relever le défi. Cette année encore, la pression monte. Je dois doublement travailler, car j’ai une chambre à conserver. Je dois m’assumer socialement. Ma chambre se trouve au 2e étage du bâtiment S. Du haut de ma chambre, on assiste à toutes les scènes possibles : disputes entre amoureux, discussion rythmée entre amis, des personnes assises à la fontaine regardant les passants, et le plus important, les voitures qui se garent.

ma vie à moi, commence par là
La vie d’une étudiante

Il est désolant de voir des pères de famille qui passent leur nuit avec de jeunes étudiantes pendant que leur femme et leurs enfants les attendent à la maison. Le comble, c’est de les voir garer leur voiture à des heures tardives. Le campus est-il un lieu de savoir, ou un lieu de prostitution ?

Ma voisine de chambre, du nom de Bénédicte, est inscrite en fac d’espagnol, en licence 3. Nos différences d’ethnies n’ont en rien troublé notre quotidien, mais une série d’événements insolites viendra bouleverser notre paisible quotidien. Au bâtiment S, il y a un phénomène que personne ne saurait ignorer : qui a branché son réchaud ?

Cette phrase qui maintenant fait partie de notre quotidien ne laisse personne indifférent. Pour pouvoir utiliser son réchaud, il faudrait s’assurer que personne n’ait branché un réchaud ; une situation pénible, mais qui à force est devenue une seconde nature. Les jalousies entre filles favorisées par les portables dernière génération enveniment le quotidien du bâtiment. Les rapports entre voisines en ont pris un coup. Plus de communication, chacune pour soi, Dieu pour toutes ! Avec l’insécurité grandissante, l’on assista le 16 juillet 2015, alors que nous profitions d’une belle soirée, à campus en folie (1). Campus en folie est l’appellation que je donnai à cette prise de bec entre étudiants membre de l’AGEECI et la police. Une situation que seuls les témoins de la scène pourraient relater sans embûches. Quelle génération sommes-nous ? Je me le demande encore, mais pour connaître la suite de l’histoire, rendez-vous pour un autre acte de  » La vie d’une étudiante « .


Nappy, ou figure de mode?

                                           ETRE NAPPY? EFFET DE MODE OU AFFIRMATION DE SOI

La nouvelle tendance du moment que tout le monde s’arrache: le Nappy

Qu’on soit grand ou petit, adepte de mode ou pas, ce phénomène s’est répandu avec beaucoup de tact en Afrique. Toutes les femmes s’arrachent cette nouvelle manière de concevoir le monde. Effet de mode ou Affirmation de soi, toutes sont unanimes: Le Nappy, c’est un retour aux sources aficaines.

La tendance est de mise, cheveux crépus, soins d’entretiens, huiles ramollissantes et raffermissantes; en somme elles atteignent le summum avec ce nouvel outil de mode et de beauté. Le Nappy rend à chaque femme noire sa couleur authentique, elle révèle ce côté rustique qui sommeil en elle, cette touche d’identité culturelle et maternelle qui fait de la femme africaine la véritable beauté du monde. Le Nappy affirme son identité, c’est un véritable déclencheur de bonne humeur! Il permet des fantaisies de toutes sortes, il donne naissance à une envolée pleine de bon sens. Les femmes veulent toujours être à fleur de mode; elles veulent toujours paraître, et avec le Nappy elles paraissent. Mais plus qu’une affirmation de soi, c’est un vrai effet de mode, car la femme africaine est toujours prête à copier, elles évoluent en fonction de la mode, , le plus important c’est d’être d’actualité. Alors la mode est certes une tendance d’actualité mais elle doit être un moyen de liberté de soi. Il s’agit alors d’être soi; il ne s’agit plus ici du Nappy, mais d’une totale liberté de soi.

Être africainement belle ne signifie pas un retour aux sources mais plutôt une totale conscience de qui on est réellement. Nappy comme effet de mode, oui, mais au fond ce qui fait de nous des femmes africaines, c’est notre valeur en tant que femme africaine; le Nappy n’y est pour rien.

Affirmer son identité c’est d’abord avoir une identité, reconnaître la valeur qu’on a en tant que personne au delà de toute close conceptuelle; Ainsi être Nappy pour moi, c’est juste faire figure de mode, demain la tendance sera inversée; on ne parlera plus de Nappy, mais d’un autre phénomène. Et à ce moment là , les femmes s’adonneront à une autre lubie plus fantastique que la première.

Avant tout il faut rester soi, rester naturelle, sans pour autant être Nappy,  car la mode passe, mais les valeurs culturelles, elles, restent.

Et ça, c’est toujours d’actualité!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


je négretise ma négritude

Africainement belle
Je négretise ma négritude
je suis le nègre de la liberté
La négritude

Texte : « Ma philosophie »

Concept : « Je négretise ma négritude »

« Ma philo est ma poésie nègre ! Je la négretise dans ma négritude, car moi je suis nègre, et ma philo à la couleur noire ! » Lucie Akouvi Tetey

 

J’ai d’abord pensé noir avant de penser être. J’ai été noir avant d’être MOI. Mon identité noire s’est révélée avant que je ne naisse,

Oui ! je suis un être à la peau noire.

Je suis un apatride, mais j’ai la peau noire, pas besoin de nationalité pour savoir qui je suis. Loua a demandé : « Qui suis-je ? » Et moi je dis, je suis ce : « Je interrogateur », ce Je qui intrigue les plus infimes parties du cerveau de l’être humain. Il se creuse la tête pour savoir quoi, que répondre ? Alors qu’il n’y a rien à répondre, car la réponse est « Qui suis-je ! »

Je suis Noire, philosophie pensante, négritude des nègres, lutte continuelle pour une liberté poétiquement noire

Je suis la poésie des Noirs

Leur source d’inspiration et comme le café, je me veux chaude,

Aux couleurs de ma terre, vivante et chaleureuse

Aux couleurs des abysses, purement nègre !

J’aurais pu imiter Senghor, mais si je le faisais, alors qui serais-je ?

Je n’imite pas Senghor, il a révolutionné son temps

Et moi, fille du négrier, je m’impose en tant que touche noire !

Un prototype purement africain : je négretise ma négritude

Je ne porte pas de trace de l’Occident, mais le pas de l’Afrique

Je suis celle qui porte en elle le sang du Noir

Le nègre de la lutte, aux temps coloniaux

Je suis le bruit de canons noirs revendiquant dans leurs grouillements une partie de leur histoire.

Je n’imite personne, je suis ma propre imitation.

 

Et dites-moi, qui saurait imiter un nègre dans toute sa négritude ?

J’écris mon état d’âme, je parle de moi, de cette pensée enfouie en moi que personne ne comprend.

Je me dissipe de tout errata et je fais subsister ma pensée. Je pense, pendant que mon esprit peut converser avec mon âme.

Ils parlent de manières, de façons, de tout ce que tu ne comprends pas, que le monde appréhende, mais qui est vérité absolue.

Je fais mon examen de conscience. Ma pensée a été une fois un pensant, et là j’ai laissé mon instinct me dominer. J’ai appris à être un instinct avant d’être une pensée ; j’ai rompu entre moi et le monde toute connectivité déconnective de lui et moi. Je parle de philosophie noire. De toute ma dialectique de vie. De tous ces mots qui me composent, et que personne ne comprend ; et si moi je me comprends, c’est parce que moi je fus un pensant !

Je philosophe avec mes mots.

Je les rends poésie quand ils semblent être un rien.

Je fais comme le nègre, je lutte, je me bats pour faire de ma pensée un vrai savoir africain !

Je pense autrement pour que ma belle Afrique pense bien.

Je parle de survie pour qu’elle vive.

Je ne me défends pas, c’est elle qui me défend.

Et quand tout semble flou, j’ai ma pensée qui me rend lisible.

Je fais de mes écrits de vrais savoirs littéraires.

Je parle d’avenir et pense au passé.

Je m’inspire de ma culture pour faire ma poésie,

Je parle d’elle comme d’un enfant.

Et même si j’étais la mère de tout cet univers pensant, alors rien n’aurait été différent.

Ma philosophie interpelle,

Elle dicte et n’impose pas,

Elle se rebelle,

Elle est belle

Elle un appel au réveil des consciences.

Un réveil noir et conscient !

Elle murmure à l’Afrique le chant de liberté !

Elle apaise les cœurs et unifie les mœurs.

Elle se reconnaît en la liberté de ses fils.

Elle est l’arme des faibles.

L’arme des forts

Elle est noire,

Purement poésie nègre

Elle négretise le monde littéraire à la manière noire

Elle est un Qui suis-je ?

Une réponse interrogative

Elle est elle-même le socle de la vie noire,

Une vérité absolue que personne n’ose démontrer

 

Je pense ma philosophie à la nègre.

Des touches colorées attachées à mes valeurs noires.

Je suis un être pensant mais avant tout une négrillonne.

Je négretise dans ma négritude cette partie de négrier qu’il y a en moi.

Ma philosophie est d’abord noire.

Elle n’a pas les traces de l’Occident, mais les couleurs de l’Afrique.

Elle pense humanité,

Elle pense égalité !

Elle est pour la vérité de l’esprit !

Elle pense pensée noire !

Elle sait que l’Afrique est faite de pensées que personne n’ose développer. Mais moi, je philosophe, j’apporte ma touche de savoir, pour changer le monde. Je négretise ma négritude ;

Je suis Noire et ma philosophie est noire.

Je pense négritude comme Senghor et Césaire.

Je pense liberté comme Mandela,

Égalité comme Gandhi !

Ma philosophie est noire, c’est elle qui a la force du monde. Je la slam sur des airs de soul, je la rap à l’africaine.

Ma philo à moi dépasse les frontières ; elle donne à l’Afrique sa part de volonté ; elle n’excède pas les limites ni ne viole les règles, mais elle dénonce ce que l’esprit humain appelle pensée universelle.

Ma philo est ma poésie nègre. Je la négretise dans ma négritude, car moi je suis nègre, et ma philo à la couleur noire !

Akouvi Lucie TETEY 13/03/2015 Ma philosophie !

28/03/15 ; achevée !


le Français noir! un concept africain!

  BONNE FÊTE DE LA LANGUE FRANÇAISE NOIRE!

image sur la francophonieMoi j’aime le Français! C’est vrai quoi! Le français est une langue indispensable dans la vie de chaque personne. Ici en Côte d’Ivoire, cette langue est pour ainsi dire parlée selon les ethnies. Ce qu’il y de plus perceptible, c’est le Noushi, un dialecte des rues qui ne laisse personne en marge. C’est plus facile  de se comprendre d’autant plus que les règles grammaticales du Français présupposent une véritable connaissance de cette langue. La langue française en elle même est complexe. Alors nous en Côte d’Ivoire, on parle le Noushi.

Le Français est une langue que chacun doit mettre à profit, tant à l’école que dans les milieux urbains. Ce qui est important dans une langue, c’est de pouvoir se comprendre et surtout comprendre les autres. Le Français est la langue qui réconcilie le monde à la littérature. Parler le Français c’est avant tout et surtout être en phase avec son temps. Il faut savoir s’exprimer et exprimer son ressenti. Vivre en démontrant par le peu de savoir reçu que la langue française n’est plus un secret. Oui! Comment affirmer qu’on parle le français si l’on arrive à peine à  exprimer rien qu’une fois ce que l’on ressent. Avec le Français, on vit, on ressent, on dit, on révèle, on met à nue ce que la langue maternelle ne dévoile pas toujours.

Moi j’aime le Français! j’aime cette couleur qu’il revêt et qui s’imprime en moi avec force et douceur! C’est agréable de pouvoir s’exprimer en Français. Les autres ne me comprennent pas toujours, mais j’adore faire des mots, des secrets des dieux. Avec cette langue j’arrive à voiler mes peines; je me découvre un autre univers, j’apprends de nouvelle chose. On commence par ce qu’on sait de mieux pour aboutir à quelque chose de plus grand. Et cette langue est pour moi le monde du parallèle!

Aujourd’hui je fais des néologismes. J’adapte ma langue maternelle au Français. Pour moi être francophone ne veut pas dire perdre ses racines mais plutôt incorporer toutes ces belles traditions ancestrale à ce mythe de langue.

Insuffler à mes racines des traits du français, c’est dire oui aux néologismes et ouvrir le champs à un nouveau courant littéraire: Le Français noir! La modernité engendre une vague de nouveauté et l’Afrique regorge de potentialités inépuisables.

Ignorer nos valeurs en marge de cette langue française serait éluder l’avancée de la science. Et moi, en tant qu’africaine je déclare avant même le 20 Mars que la langue française porte des racines noires!

Senghor et Césaise ont parlé de Négritude, et moi je parle du Français Noir!

Cette langue qui comprend les dialectes africains adaptés à la langue française: Je négretise ma négritude! Ce Concept est d’abord mien mais il est avant tout  Noir!

J’apporte à l’Afrique son vent d’air frais; je suis une de ces filles, et je perpétue mes racines ancestrales en promouvant la langue française. Une langue adaptée à nos valeurs ancestrales ne ferait qu’accroître cette richesse qu’est le Français!